Lorsqu’un livre est déposé dans mes mains, je l’ouvre sans même lire la quatrième de couverture, je fais confiance en la vie et en la personne qui me le confie… Ce livre-ci m’a été partagé par l’ancienne institutrice de ma fille avec laquelle je partage l’amour de la lecture. Nous échangeons des découvertes et des romans qui nous ont touché. Un jour, je la croise devant l’école et elle me partage son enthousiasme pour sa lecture actuelle : « Juste avant le bonheur » d’Agnès Ledig ; j’ai déjà lu cette auteure, mais pas ce titre. Nous échangeons notre goût pour son univers et sa plume. En nous quittant, la maîtresse me partage qu’elle me prêtera ce titre lorsqu’elle l’aura terminé. Quelques jours plus tard, je reçois un mail dans lequel elle me confie sa confusion car le livre est assez émouvant et elle veut bien s’assurer que cette lecture correspond bien à mon souhait. Je confirme, me disant que la vie est ainsi faite et que les lectures sont un reflet de notre réalité, mais qu’ils nous permettent de grandir et de porter un autre regard sur les difficultés de la vie en nous y préparant au cas où, et si le « au cas où » est déjà passé par chez nous et bien ces livres nous permettent de ne pas nous sentir seul ou oublié. Je me sentais donc prête pour le découvrir.(mais je crois que nous ne sommes jamais prêt(e) à être littéralement bouleversé(e))J’ai donc dévoré ce livre en moins de deux jours…
Dire que j’ai pleuré serait minimiser l’intense émotion qui m’a traversée comme une vague qui m’aurait renversée puis qui serait repartie se reblottir dans la mer.
Je suis resté couchée sur le sable pas complétement la même ni différente, mais belle et bien vibrante et vivante. Comme un rappel, puissant, à la vie…Pour cela et bien plus encore merci @agnesledig, pour votre art de diffuser ces émotions à travers les mots pour guérir les maux. Je me réjouis d’écouter prochainement votre rencontre avec @marie_vareille